22 avril 2008

Bientôt bipède

Au niveau de ma motricité, je suis passé rapidement dans le dernier mois du mode "4 pattes à reculons" à un système de déplacement étrange, patte repliée sous moi et vers un mode "4 pattes vers l'avant manquant un peu de finesse mais quand même bien pratique".

Avec ce système de déplacement, je peux enfin m'adonner à un grand plaisir de la vie, celui d'ouvrir et de fermer des portes! Me voici d'ailleurs en plein flagrant délit.

Maintenant, je vous l'avoue, je n'ai plus accès à ce plaisir coupable car mes vilains de parents ont enfin trouvé la clé permettant de verrouiller ces portes de meuble qui me donnaient tant de plaisir. Ce n'est que partie remise, je découvre à tous les jours de nouveaux jouets (comme les CDs de l'armoire, des boulons très dangereux à avaler qui traînent, etc.). Il faut croire que j'aime le risque!

Hier, 21 avril, je me suis hissé seul pour la première fois dans mon parc, devant les yeux ébahis de matante Julie, James et maman. J'ai répété l'agréable expérience dans ma couchette et maintenant, me mettre debout à l'aide d'un appui est pour moi un jeu que j'adore!

Grand-maman Mireille prédit que je ferai mes pas en terre parisienne... J'aimerais bien mais je devrai faire attention à ne pas piler dans la crotte de chiens!

Dodo, l'enfant do

Mon sommeil va beaucoup mieux depuis mes dix mois, sûrement à cause que je ne tousse plus et malgré ma poussée dentaire (deux dents en bas à ce jour). Je dors les nuits de mes parents en fait. Dans mon jeune temps, je me couchais simplement sur le dos, biberon en bouche et merci bonsoir, je m'endormais comme cela. Depuis quelques semaines, je me sens colleux et j'ai besoin des bras de mes parents avant de m'endormir. Peut-être que je m'ennuie un peu d'eux lorsque je vais à la garderie. Aussi, je prends différentes positions bizarres pour me sentir bien dans mon lit. Il est alors arrivé à mes parents de me retrouver au petit matin en boule en-dessous des couvertures, le visage dans le matelas... au pied du lit! Ou bien couché sur le sens de la largeur, mes jambes sortant des barreaux...


Je me couche entre 19h et 20h (un peu plus tard ces temps-ci avec le soleil qui se couche après moi...) et me lève, top chrono à 6h le lendemain matin, qu'on soit un dimanche pluvieux ou un mercredi pressé. Ce qui avise mes parents que je suis réveillé c'est que je m'amuse dans mon lit à allumer et éteindre mon mobile.

Pas étonnant que mes parents aient descendu le matelas de la couchette à son plus bas!

8 avril 2008

La pointe de l'iceberg

Eh oui, au lendemain de ses 10 mois, on a senti dans la bouche de Ludovic de petits pics, en bas, à droite. Sortie sans tambours ni trompettes de la première dent de fiston.

Ça s'est fait sans heurts, sans cris, ni larmes. Seules des joues bien rouges et picotées de boutons ont mis la puce à l'oreille à maman. En espérant que la poussée de tes autres dents se fera aussi harmonieusement!

Pas de photo de ladite dent pour l'instant. Déjà que c'est super difficile de seulement aller y toucher, imaginez l'impossible mission de la photographier... Surtout qu'elle n'est pas visible encore car non sortie complètement.

Pour le plaisir, je vous mets quand même des photos que je trouve cutes de Ludovic. Il arbore son look années 80. En effet, ce kit tricotté appartenait à oncle Philippe qui a porté ça dans son jeune temps.

1 avril 2008

Force tranquille

Au début de mon congé de maternité, j'appréhendais déjà mon retour au travail.

Pourtant, intérieurement, plus le temps avançait, plus je me sentais prête. Je me disais que ça allait bien aller. Ma réaction devant ce stress, ce changement, me surprenait! J'exprimais aux gens que ça me faisait un peu de peine de revenir au travail mais dans mon for intérieur, je ressentais une paix étrange.

Évidemment, la veille de ma première journée au bureau, j'ai eu de la peine. De quitter ma vie avec toi, de passer à côté de merveilleux instants de ton développement. Même que cette semaine, quand je t'ai vu taper des mains, j'ai ressenti une petite crotte sur le coeur. La première personne qui t'a vu applaudir a été la gardienne. Et ce n'est que le début de plusieurs étapes que tu franchiras loin de mon regard attentif!

Pourtant, je me sens changée. Plus confiante. Et je viens de me le faire dire par ma collègue qui est un peu mon mentor vu ses 20 années d'expérience dans mon domaine. Elle me sent sûre de moi. Et je le sens aussi.

Le défi qu'on m'a offert au travail est de taille : m'occuper de la logistique et des communications d'un événement international. Habituellement, j'aurais angoissé. Là, je me dis que je vais y arriver. Tout n'est pas parfait, évidemment et j'ai encore du chemin à faire...

C'est un peu grâce à toi mon ange. Je me découvre des forces insoupçonnées, tu m'aides à devenir une meilleure personne. Les enfants nous aident à grandir, à nous définir, à nous comprendre, à nous faire confiance.

Merci mon bébé.