16 février 2008

Ta première journée à la garderie

La semaine passée, en ma baladant sur la rue St-Denis, j'ai aperçu une garderie en milieu familial affichant "places disponibles". Je me suis dit que ça serait trop beau pour être vrai... Cette garderie, les Papillons bleus, se situe à 1 minute à pied de chez moi. Je prends mon courage à deux mains et je sonne.

Une dame, brésilienne, s'appelant Sônia me répond. Elle est accompagnée de son petit garçon, Anthony et je vois deux enfants qui dorment. Elle est chaleureuse, accueillante et semble vraiment aimer les enfants qu'elle garde depuis onze ans. Je visite les lieux, il y a un beau bordel normal, ça sent la bonne bouffe, on jase formalités et je décide de t'y amener le mardi suivant pour une phase d'adaptation.

Entre-temps, j'en parle à papa qui m'avoue qu'il est stressé de t'envoyer à la garderie : tu es si petit... Je me demande alors si j'ai bien fait de conclure l'affaire aussi rapidement, mais en même temps, je t'avoue mon bébé que je n'ai pas vraiment le choix : je retourne travailler le 18 mars, à 4 jours/semaine et papa va travailler au début 2 journées/semaine. Mais j'imagine que ce sera temporaire... Il faudra bien qu'il travaille un peu plus un jour! Nous te ferons donc garder que deux jours/semaine, les mercredi et vendredi en principe. Et puis en même temps, tu sembles vraiment apprécier la compagnie des autres enfants, tu leur souris tout le temps!

Finalement, je décide de ne pas t'envoyer à la garderie le mardi à cause de ton gros rhume qui se prolonge. Prochain rendez-vous : le jeudi 14 février, jour de la St-Valentin. On arrive à la garderie vers midi, je te fais manger tes purées de poisson et de l'avocat et je t'installe dans ton Jully Jumper. Je vois que tu t'amuses, alors je pars, la gorge serrée quand même un peu. Mais je me dis que s'il y a quelque chose, Sônia appellera ton papa qui se trouve à moins de 30 minutes de toi.

Car moi, pendant que tu te faisais garder, je suis allée voir ton arrière-grand-maman Rita, à Drummondville avec matante Julie et cousin James. Ton grand-oncle Yves était là aussi pour fêter la St-Valentin et sa fête (15 février). Je te mets des photos pour que tu vois cette journée alors que tu n'y étais pas.

Papa est allé te chercher à la garderie vers 16h30. Il y avait la cohue dans l'entrée car les parents arrivaient tous en même temps. Sônia a dit à papa que ça s'était bien passé sauf que tu avais pleuré parce que tu ne voulais pas t'endormir.

Le lendemain, vendredi 15 février, je suis allée te reconduire un peu à reculons pour ta deuxième journée en garderie vers 12h30. Ça s'est bien passé mais tu as chigné pas mal toute la journée (tu fais ça ici aussi, ça doit être parce que tu es encore malade, tout congestionné) et tu as de la difficulté à t'endormir.

En tout cas, j'imagine que l'adaptation va se faire tranquillement mais sûrement. Je sens que c'est un bon endroit pour toi, c'est familial, amical. Il reste aussi à maman à s'adapter : je commence déjà à perdre quelques bouts de ta vie...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

allô Ludovic,
Tu viens de gagner à la loterie! Trouver ainsi une garderie dont la maison est accueillante, à quelques pas de chez toi, une gardienne bonne cuisinière qui pourra t'apprendre sa langue maternelle remplie de soleil, de nouveaux amis avec qui jouer et placoter, voilà qui tient du miracle... Il faut donc en remercier le ciel ou ceux qui y habitent maintenant.
Mo la So

Anonyme a dit…

Cher Ludo qui ne veut pas faire dodo,
voilà en quoi tu ressembles beaucoup au plus jeune fils de la sorcière qui se plaisait à dire quand il était petit que "dormir, c'était du temps perdu pour de rien"... Mais n'oublie pas qu'un petit somme de temps en temps, ça rassure les parents.
Mo la So

Ludo a dit…

Oh Mo la So, tu as vraiment raison! On est chanceux... ou y a du Réjane là-dessous!